ANNIVERSAIRE, 80 ANS APRÈS LES ÉVÉNEMENTS QUE RESTE T’IL DE LA MÉMOIRE FILMÉE .
« En novembre 2024, à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de l’Alsace, MIRA s’engage dans un projet de valorisation de grande ampleur, par l’image, pour revenir sur la période historique d’un point de vue sensible et incarné. En effet, la Cinémathèque a constitué au fil du temps un remarquable corpus de films inédits, d’une durée d’environ trois heures, tournés par les Alsaciens sur le territoire pendant la Seconde Guerre mondiale.«
Et c’est à La Trézorerie que le cycle de conférences est lancé. Avec une scénographie adaptée au contenu, vous pourrez comprendre les moments douloureux et les choix compliqués qu’ont du faire les Alsaciens pendant cette période.
UN PROGRAMME DENSE POUR SE SOUVENIR ET NE PAS OUBLIER.
« MIRA et La Trézorerie vous proposent de revivre en images l’histoire particulière de l’Alsace pendant la Seconde Guerre mondiale. Annexée de fait par Adolf Hitler le 18 octobre 1940, l’Alsace est dès lors rattachée au Gau de Bade en Allemagne. Dans son projet de nazification de la région alsacienne, le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) cible directement la culture et le patrimoine en produisant notamment des films historiques, de divertissement ou éducatifs (Kulturfilm), objets de propagande destinés à nourrir de forts sentiments patriotiques. Si, pour les Français, le matériel filmique devient une denrée rare durant l’Annexion, quelques cinéastes amateurs parviennent toutefois à filmer leur quotidien. MIRA dessine ici un parcours d’exposition tout public et accessible qui interroge le statut de l’image en temps de guerre. À partir de films inédits, de photographies, d’objets et d’affiches de propagande, l’exposition tente de traduire les environnements visuels, sonores et sensibles dans lesquels ont baigné les Alsacien·nes pendant ces quatre années de domination nazie, pour en capter l’air du temps. Les films de Léonard Hueber, boulanger à Richwiller pendant la guerre, racontent une histoire personnelle tout en ayant une portée bien plus universelle. Le cinéaste nous lègue des extraits saisissants de la vie commune sous l’Annexion jusqu’à la Libération tant attendue de l’Alsace. »