STRASBOURG ART PHOTOGRAPHY 2022, UNE SÉLECTION PARTICULIÈRE .

Pour cette nouvelle édition 2022, La Trezorerie rejoins la parcours des lieux qui s’ouvrent à la photographie pendant le mois de novembre.

Strasbourg art photography, le mois de la photographie – 5ème édition

« Strasbourg art photography est le festival permanent de la photographie contemporaine de Strasbourg: des expositions virtuelles en ligne toute l’année et des événements en ville qui viendront ponctuer la vie du festival (expositions physiques, livres photos, conférences, rencontres avec des artistes photographes, événements spéciaux..). » Ryo Tomo.

« Strasbourg art photography proposera un parcours en ville dans différents lieux : c’est ce format qui a fait le succès de l’événement et les organisateurs sélectionneront des endroits à la fois sérieux et atypiques pour accueillir des artistes photographes tant français qu’internationaux. Des partenariats solides et innovants seront noués avec des acteurs majeurs pour faire de Strasbourg art photography 2022 une manifestation de niveau international. Strasbourg art photography organise toute une série d’événements dans l’événement : concours de la jeune photographie, le livre photos, le panorama de la photographie contemporaine, des vernissages multiples, des conférences et des projections. » Ryo Tomo.

BIOGRAPHIE DES ARTISTES.

DIANE OTTAWA

Diane Ottawa est née en 1991 à Strasbourg. Son enfance est bercée par les jeux vidéos et les mangas, fascinée par la culture japonaise, elle décide de faire une Licence en Langue, Littérature et Culture Japonaise dont elle sort diplômée en 2013. Par la suite, elle étudie l’art, l’animation, la 3D, et devient l’étudiante d’Olivier Lelong qui lui fait découvrir l’art contemporain et l’underground japonais, notamment l’ero-guro*. Il l’aide à se positionner en tant qu’artiste et elle devient également sa compagne. De sa personnalité froide mais sensible naissent des illustrations foisonnantes de symbolisme, de mythes et d’érotisme avec une ligne délicate et précise. Sorcière moderne, elle nourrit un intérêt pour l’occulte et fréquente des cercles de femmes.

DOOL est un projet de Diane Ottawa et Olivier Lelong. Artistes et designers, ils créent des fictions d’artistes en utilisant des médias variés tels que la photographie, le dessin, la peinture, la vidéo, et la 3D. Ils se rencontrent en 2014, et leur relation de professeur à élève s’est transformée en un projet de couple d’artistes. Depuis 2017 ils forment DOOL et produisent des œuvres introspectives nourries de leurs obsessions parfois sombres, leur art est comme une « catalyse et un transfert d’énergie amoureuse ».

OLIVIER LELONG

Olivier Lelong est né en 1969 à Saint-martin d’Hères près de Grenoble. À la fin des années 80 il commence à étudier les arts plastiques, la pub et réalise ses premiers films d’animation. Diplômé de la Haute école des arts du Rhin (actuelle HEAR), DEA en Art Contemporain, DESS en communication, illustration didactique et médicale, et du CNAM à Paris, conception d’application multimédia avec le Laboratoire de Langage Electronique (LLE). Après avoir exploré les relations entre l’art et la science dans des projets internationaux de téléformation en chirurgie (IRCAD, EITS), il a créé le premier studio d’animation en Alsace Elsanime. Il recherche une manière de rapprocher art et société et ses préoccupations sur l’image, l’art et la communication l’ont amené à être actif dans différents collectifs (Osso+Bucco, Coma+Soma, Ideo, Action Hybride, …). En 2007, il oriente sa création personnelle vers la photographie numérique, fait poser des modèles dans des mise-en-scène avec une recherche esthétique qui détourne les codes de la mode et de la médecine. Ses images sont très référencées et liées à l’histoire de l’art. Un travail «fort» et maîtrisé pour un public plutôt averti. Ce travail est exposé dans des galeries ou des festivals. Toujours à l’écoute de la jeunesse, il est également professeur d’expression plastique, de réalisation et de motion design, et reste actif sur la marché de la communication en réalisant des films institutionnels, principalement pour la médecine, l’urbanisme et l’architecture.

Depuis 2017 il créé DOOL, un projet de couple d’artistes avec sa compagne Diane Ottawa, multidisciplinaires, ils créent des fictions d’artistes et développent un univers teinté de BDSM, d’ésotérisme, mêlant mort et sexe dans des représentations tantôt sensuelles, macabres, sexuelles, dépressives.
Les artistes dévoilent leur relation par des fictions dans lesquelles se retrouvent leurs obsessions comme l’hermétisme et l’érotisme, utilisant des médias variés tels que le dessin, la peinture, le motion design, l’animation, et la 3D, ils expriment à travers leurs œuvres une vision sombre et introspective des rapports hommes/femmes.

YU MIAO

YU Miao a grandi en Chine avant de venir étudier le cinéma en France. En 2020 elle est diplômée de La Fémis du département réalisation. Autrice de plusieurs oeuvres cinématographiques, elle travaille actuellement depuis Paris en tant que réalisatrice et scénariste. Parallèlement au cinéma, elle pratique la photographie. Ce n’est que tout récemment qu’elle a décidé d’exposer son travail. Photographe représentée par la galerie L’embrasser Paris.

«L’image est tantôt nette, tantôt floue, brumeuse, entre rêve et réalité. Dans les deux cas, l’atmosphère créée est souvent éthérée, mystérieuse, parfois obscure ou ambiguë, mais toujours élégante et poétique. L’intention esthétique, la recherche de beauté sont permanentes. Son travail se situe souvent entre abstrait et figuratif, voire à la limite de l’abstraction, de par son dépouillement, où, partant du réel, la photographe tend vers un ailleurs qui vient à son tour percuter le réel. Le résultat se rapproche alors de la peinture, voire de la calligraphie. Il y a peu de retouches. Elle crée ainsi une œuvre épurée, forte, proche d’une certaine vérité, néanmoins ambiguë comme toute vérité, notamment dans la pensée chinoise.» François LE PELTIER

Si le sculpteur a donné à ces pierres un corps, avec toute sa grandeur statique, la photographie les met en mouvement à travers le temps, avec tout leur mystère et leur affliction. Si le corps des sculptures est plein de beauté et de grâce, le temps a révélé leur mélancolie, leur souffrance, émanant du plus profond d’elles-mêmes. Les photographies étant elles-mêmes fixes, elles deviennent ainsi le support de deux mouvements opposés, entre les corps scellés et les variations de leur apparence, une confrontation entre la beauté et le chaos, le rationnel et l’irrationnel, Apollon et Dionysos.

JEANNE PEINAU

Née en 2001 à Evry, c’est là-bas que 18 ans plus tard Jeanne a passé son bac en Design et Arts Appliqués. Motivée par le souhait d’être styliste, ses ambitions ont évolué en se baladant de Paris où elle a fait une classe préparatoire Art option mode et design textile, jusqu’à Mulhouse. Elle y étudie actuellement à la Haute école des Arts du Rhin en mention Art. Sa pratique est pluridisciplinaire bien qu’elle tourne principalement autour de la photographie et de la vidéo. Les thématiques qu’elle aborde sont, entre autres : le souvenir, la mort, l’amour, le rêve et le temps. Des notions qui nous touchent toutes et tous mais qu’elle appréhende d’un point de vue très personnel : autobiographique. Quand cela passe par sa pratique artistique elle n’a pas peur de se dévoiler, de mettre des mots sur ses pensées, ses peurs, de se raconter. Cette année elle a eu l’occasion de présenter son travail photographique dans deux expositions collectives organisées par la Biennale de la Photographie de Mulhouse : 00 08’ 00’’ à la mairie de Thann et Point Cardinal III à Mulhouse.

Fleurs du temps est un projet presque entièrement constitué d’images issues d’archives familiales. Celles-ci font écho à des traditions qui reviennent chaque année à la manière de bourgeons au printemps. Une démarche profondément ancrée dans l’écriture de soi. L’imagerie familiale est la source d’un travail photobiographique où passé, présent et futur se confondent pour offrir un temps unique. Celui de la mémoire qui reste, celui de la photographie qui dit : “ça a été”.