PLAQUES DE VERRE. SUR LE FRONT DURANT LA BATAILLE D’ALSACE. ILS N’AURONT PAS L’ALSACE ET LA LORRAINE. 1914-1918.
Entre Allemagne et France, le front mouvant de la bataille d’Alsace.
La situation géographique de ces plaques de verre à pu être trouvé après une recherche poussée, pour essayer de retrouver une église particulière, visible sur une des plaques du lot, au milieu de destruction et de gravats. L’église est celle de Carspach.
Il est donc claire que le lot, en identifiant les troupes représentées, se situe dans une zone de combat allant du Sundgau, Altkirch / Carspach jusqu’au Hartmannswillerkopf. Ligne de front de la partie sud de l’Alsace entre 1914 et 1918.
Pendant la Première Guerre mondiale, ce village s’est trouvé très proche du front, à seulement 400 mètres des lignes allemandes. Les civils de Carspach ont subi des bombardements réguliers et ont finalement été évacués en décembre 1915 en raison de leur exposition aux combats. Le témoignage d’Achille Walch, un jeune habitant de Carspach en 1914, décrit cette période difficile, notamment l’arrivée et le recul des troupes françaises en août 1914, ainsi que la vie sous occupation allemande
Front d’Alsace pour l’armée française.
Dès le début du conflit, l’armée française a tenté de reconquérir l’Alsace, notamment lors de la bataille de Mulhouse (7-10 août 1914), qui fut la première offensive française de la guerre. Cette opération, menée par le général Bonneau, a permis une brève libération de Mulhouse, mais les troupes françaises ont dû se replier face à la contre-offensive allemande.
Par la suite, le front s’est stabilisé dans les Vosges et en Alsace, avec des combats acharnés pour le contrôle des crêtes et des vallées, comme à Hartmannswillerkopf (le Vieil-Armand), où les combats ont été particulièrement meurtriers jusqu’en 1918.
On retrouve donc sur ces plaques de verre, des villageois alsaciens au milieu des troupes françaises et parfois américaines.
Ce n’est qu’à partir de l’été 1918 que les Américains ont joué un rôle significatif dans les combats en Alsace et dans les Vosges, notamment lors de l’offensive générale alliée qui a conduit à la libération de la région en novembre 1918. En 1917, leur présence en Alsace était donc très limitée, voire inexistante sur le front alsacien.