LE NOUVEAU LIEU DÉCADRÉ,
ESPACE UNIQUE A STRASBOURG,
CRÉÉ EN 2022, vous ouvre ses portes.

C’est au cœur de l’ancienne imprimerie familiale IREG, (Imprimerie – Régionale) fondée dans les années 20 par CHARLES KLEIN et gérée par la suite dès 1969, par son fils, puis sa petite fille CHRISTINE KLEIN, au 35/37 rue du fossé des Treize, que La Trézorerie investit ces lieux au passé industriel.
Ce n’était au début qu’une petite imprimerie de composition au plomb qui occupait une surface limitée et qui au fur et à mesure de son développement à pu s’étendre et se développer sur plus de 2000m2 au centre de Strasbourg, employant jusqu’à 48 personnes, au plus fort de son activité. En imprimerie, et spécialement en typographie, la composition consiste à assembler les caractères pour former des lignes de texte. La composition consista pendant plusieurs siècles à assembler les caractères en plomb. L’ancien atelier, où est installée La Trézorerie, faisait partie de l’atelier d’impression (les presses offset petit format et les anciennes machines typo utilisées pour la découpe et la perforation) et l’atelier juste à coté de l’atelier d’impression était occupé par des presses offset grand format. C’était une imprimerie de labeur où l’on faisait tous types d’impression. Au 1er étage, on trouvait le prépresse et au 2ème la finition. L’imprimerie a fermé ses portes en 2015 et a cessé ses activités.
Alain Berizzi, directeur artistique, initiateur et membre fondateur explique ses intentions :
“J’avais l’envie de me rapprocher de mes passions, de mes centres d’intérêts. Valoriser les collections privées n’a jamais été fait, le concept est innovant. Notre espace événementiel s’intègre dans la structure urbaine strasbourgeoise, il est repérable au niveau national et international. »
A partir de cet espace, se crée et se compose, comme un réseau social citadin et humain. Le cœur battant de passions culturelles contagieuses. Des frappadingues qui valorisent des collections avec l’idée – un peu à contre-courant de celle des instances étatiques – que les collectionneurs peuvent se révéler préconisateurs.
« Mon concept actuel joue avec le caractère éphémère : les événements, les spectacles proposés existent pour créer une rencontre, promouvoir une découverte et faire naître des émotions. Mes propositions sont multi sujets parce que c’est ma propre curiosité qui me pousse à vouloir connaître, sans être sachant. J’aime cette rencontre avec des objets, avec un sujet. Mon état d’esprit est mû par la générosité, et la philanthropie : je crée des spectacles, visuels, auditifs, immersifs, avec une temporalité courte. Je crée de la rencontre et de l’émotion. La notion émotive n’est pas forcément présente dans la conception classique d’une exposition or la création d’émotions m’importe beaucoup. La philanthropie me semble intéressante comme moteur, ainsi que la générosité qui va avec, cette agilité à être dans la rencontre, la découverte, la valorisation… et puis, la curiosité a une très grande importance – c’est ce que j’enseignais en communication – cette capacité à s’émerveiller de tout , de penser ce que cela pourrait être et non pas ce que cela sera … pour ensuite passer à la sélection, la structuration, l’agencement. J’ai cet esprit un peu compulsif, j’aime rassembler, comprendre et analyser, structurer et partager. » Tous ces objets, ces collections, ces découvertes dénichées constituent la matière brute de sujets à développer pour créer des événements spécifiques. Les sujets changent, c’est même leur caractère éphémère qui est intéressant, c’est un spectacle, un instant, une émotion humaine. L’idée fédératrice, derrière, reste la même : la sauvegarde patrimoniale à titre individuel, philanthropique, généreuse, créative.
Une programmation éclectique, consacrée à la valorisation patrimoniale.
Ma programmation, je le remarque, fait dire aux visiteurs qu’ils aiment venir parce qu’ils découvrent des choses inattendues. Par les collections privées, nous participons à la révélation de trésors cachés, émouvants, vivants.
Je voudrais partager l’idée de requestionner le passé pour comprendre le présent et se projeter dans le futur et aussi, pour ne pas perdre l’histoire qui a été. L’esprit de ces éléments collectionnés est à la fois sociétal et individuel, ils relèvent de l’histoire, de la psychologie… et du rêve. Je pars à la rencontre des histoires passées. C’est à cet endroit que mon travail, ma quête et mon propos deviennent créatifs, artistiques : je requestionne pour repositionner ces éléments, avec respect, je révèle cette existence éphémère. La valorisation passe par les traces laissées, des choses produites, je partage l’acte humain passé à travers ce qui a été sauvegardé : photos de famille, carnets d’écriture, dessins, production personnelle et individuelle, films… Autour de cette intention, de cet élan créatif, une logique un peu plus terre à terre m’a amené à construire un projet qui puisse s’auto-alimenter : les boutiques, la location de l’espace, la vente de livres, les expositions etc. Pour, par exemple, louer le lieu à d’autres intervenants (professionnels ou particuliers) et valoriser les différents savoir-faire que recèlent La Trézorerie et l’association La Collec’te.


Aujourd’hui
c’est un showroom privé,
un lieu créatif et collaboratif.
un espace d’exposition et de vente, POUR deS rencontres en tous genres, deS partageS DES conférences OU deS concerts privés…

